LES MAUX DE TRAVERS

by Tim T. Stroobandt

LES MAUX DE TRAVERS

by Tim T. Stroobandt



Des textes issus de mes lectures et du terrain  : consultation, supervision, institutions.

J’y articule concepts, expériences concrètes et posture clinique engagée, dans le respect strict de mon éthique déontologique.


Ni simplification. Ni jargon.

Ni récit séduisant. Ni neutralité stratégique.


Juste une parole accessible, qui n’a pas pour fonction de plaire, mais d’exposer ce que la science permet de penser — là où le symptôme résiste, là où le langage défaille, là où le lien se dérègle.


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Au bout de la laisse :

Comprendre les conditionnements dans les relations d’emprise


Pourquoi reste-t-on dans une relation qui détruit ? Cet article explore les mécanismes de conditionnement — classiques et opérants — à l’œuvre dans les dynamiques d’emprise pathologique. En croisant psychologie comportementale, clinique du trauma et lecture psychanalytique, il montre comment certaines personnes apprennent, souvent malgré elles, à se taire, à espérer, à s’effacer. Même après la séparation, ces réflexes demeurent, entretenus par la mémoire traumatique et l’ombre persistante de l’auteur. Comprendre ces logiques, c’est ouvrir une voie possible de désenvoûtement, là où le lien est devenu piège.

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Tous mes écrits


par Tim T. Stroobandt 13 juillet 2025
Quand l’amour devient piège Pourquoi certaines personnes resteraient-elles enfermées dans une relation qui les détruit ? Pourquoi reviendraient-elles vers un partenaire qui les humilie, les contrôle, voire les agresse ? Ces comportements, qui défient la logique de l’intégrité, ne sont ni des faiblesses ni de simples « mauvais décision ». Ils sont souvent l’aboutissement d’un processus d’apprentissage, comparable à celui d’un animal qui apprend, sans le vouloir, à craindre ou à espérer selon les réactions de l’environnement. Dans cet article, nous proposons de décrypter les mécanismes de conditionnement – classique (Pavlovien) et opérant (Skinnérien) – lorsqu’ils sont mobilisés dans des dynamiques d’emprise pathologique. Il ne s’agit pas de réduire la complexité humaine à des schémas comportementaux, mais d’éclairer comment, au fil des expériences et des réponses de l’environnement, certaines personnes peuvent apprendre à tolérer l’intolérable, supporter l’insupportable, à se résigner, ou à confondre l’attachement avec l’amour. 
par Tim T. Stroobandt 13 juillet 2025
Quand le symptôme parle à la place du collectif Il arrive que les symptômes d’un seul révèlent la vérité d’un groupe. Un salarié s’effondre, un autre somatise, un troisième quitte brusquement son poste. Et autour d’eux, le silence. Rien à signaler. Tout fonctionne. Mais ce “tout fonctionne” sonne creux, comme ces façades qui tiennent debout alors que les fondations ont cédé. Dans certaines institutions, l’usure n’est pas due au manque de moyens ou à la surcharge de travail. Elle vient d’ailleurs. D’un lieu plus insidieux, plus diffus, moins visible : l’organisation elle-même devient lieu d’emprise , non parce qu’elle serait explicitement malveillante, mais parce qu’elle empêche toute élaboration du réel. Ce qui ne peut se dire se loge ailleurs — dans les corps, dans les démissions, dans les clivages. Ce que je propose ici, ce n’est pas un traité sur le harcèlement moral ou le management toxique. C’est une tentative de penser l’imperceptible : les formes d’emprise douce, de glissements symboliques, d’effacements progressifs du sujet , au sein même d’environnements dits « bienveillants ». Ce texte s’appuie sur ma pratique de supervision en entreprise et dans le secteur associatif, là où la souffrance ne prend pas toujours le visage qu’on attend.
par Tim T. Stroobandt 11 juillet 2025
Quand on accompagne les autres, qui nous accompagne ? Dans le flux permanent des consultations, au milieu des agendas surchargés et des responsabilités multiples, une question demeure souvent en suspens : qui prend soin de celui qui prend soin ? Qui écoute celui qui écoute ? La supervision individuelle ne répond pas à cette question par un protocole, mais par une présence, un cadre, un engagement. Elle offre un lieu pour penser ce qui traverse le praticien , sans jugement ni recette, mais avec rigueur et exigence. Superviser, ce n’est pas “corriger” une pratique ou faire passer un examen de compétence. C’est permettre au sujet qui exerce un métier de l’humain de reprendre langue avec son désir, ses limites, ses zones d’ombre, ses convictions . C’est refuser que la clinique se résume à une application de grilles ou de normes. C’est remettre de l’humain là où la fonction tend à éteindre la parole. À rebours des injonctions à l’efficacité et à la maîtrise, l a supervision défend l’idée que le trouble n’est pas un défaut, mais un indicateur précieux — à condition d’en faire quelque chose.

Publications

2020 - Essai de Stratification et Relativisme Radical. In press.

2019 - Radicalisation, la touche ALT : Alliance, Lien et Trahison. Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux, 63(2), 191-205.

2018 - Approche psycho-socioculturelle du processus de radicalisation des attitudes et engagements violents. Se Protéger des Radicalisme. Belgique : Couleurs Livres.

2018 - Disillusionments and traumatic risks for vulnerable populations. International Society for Traumatic Stress Studies (ISTSS) 34th annual meeting. Washington.

2018 - Training professionals - impact on the perception of their skills. International Society for Traumatic Stress Studies (ISTSS) 34th annual meeting. Washington.

2018 - From organizational trauma to organizational resilience of non-profit. International Society for Traumatic Stress Studies (ISTSS) 34th annual meeting. Washington.

2017 - Introduction aux effets de l’incarcération d’un parent sur leurs enfants. Relais Enfants-Parents.